L'entraîneur Habib Beye, dont la position est fragilisée, ne peut pourtant pas reprocher grand-chose à ses joueurs concernant leur prestation durant la première heure de jeu. Malgré quelques moments de fébrilité, les Rouge et Noir ont dominé les débats et se sont montrés solides défensivement pendant cette période.
En attaque, l'équipe bretonne a su se montrer efficace, avec l'ouverture du score d'Esteban Lepaul à la 50ème minute, profitant d'une erreur de la défense toulousaine. Quatre minutes plus tard, une belle action collective conclue par Al-Tamari a permis aux Rennais de doubler la mise.
Mais comme lors des rencontres à Nantes, au Havre ou à Angers, l'équipe rennaise a cessé de jouer, reculant progressivement et subissant le retour des Toulousains. Creswell a d'abord réduit le score à la 58ème minute, avant que Donoum n'égalise sur penalty suite à une nouvelle défaillance défensive.
Le coach rennais évoque un problème psychologique : "Et ça devient presque quelque chose comme un traumatisme qui les anime. Parce que je leur ai posé la question, qu'est-ce que vous ressentez dedans à ce moment-là ? Et cette logique peut-être de mettre un peu moins d'agressivité, cette crainte, qui fait que malheureusement on n'arrive pas à maintenir le résultat."
Depuis le début de la saison, le Stade Rennais a ainsi perdu 10 points en raison de scénarios similaires. Malgré cette situation préoccupante, Habib Beye conserve pour l'instant la confiance de son président, ce qu'il considère comme réconfortant : "Ça montre aussi le soutien et la force qu'il veut donner à ce staff parce que je ne suis pas seul. Il a dit ne lâchez rien et soyons ensemble à Strasbourg."
Actuellement dixième au classement avec 12 points, le Stade Rennais se trouve dans une position délicate. La victoire sera impérative ce dimanche lors de la réception de Strasbourg, considéré comme l'un des meilleurs collectifs de Ligue 1, pour apaiser les tensions et conforter la position de l'entraîneur.
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