En classe de première STMG, deux élèves sont désignés à tour de rôle pour utiliser ces équipements spéciaux pendant qu'ils travaillent sur des exercices. Cette approche semble avoir des effets positifs sur la concentration des élèves.
"Il y en a qui n'arrivent pas à pédaler en même temps qu'ils écrivent, du coup ils s'arrêtent, mais il y en a qui arrivent comme moi, c'est sympa", témoigne une élève. Un autre ajoute : "On est un peu à l'écart de la classe, donc on arrive peut-être un peu mieux à se concentrer et à faire nos devoirs, donc c'est mieux."
Les enseignants constatent également des bénéfices. "Moi je trouve que sur la concentration, effectivement pour les élèves qui ont tendance à être un peu actifs, c'est un moyen de se concentrer. Par contre, on remarque que parfois quand ils sont trop concentrés, ils ne pédalent plus. Donc là, il faut leur rappeler un petit peu que c'est bien d'arriver à associer les deux", explique une professeure qui précise : "Le but, ce n'est pas forcément de pédaler vite, mais c'est d'avoir un rythme régulier."
Mis en place il y a quatre ans, ce dispositif vise principalement à lutter contre la sédentarité, considérée comme un problème majeur dans notre société contemporaine. Le succès de l'initiative est tel que l'établissement prévoit d'étendre le programme : "Il y a une demande aujourd'hui d'équiper davantage de salles, ce qui veut dire que ça répond bien à notre problématique."
Actuellement, le lycée dispose de 18 "bureaux-vélos" répartis dans les salles de cours et les centres de documentation, accessibles tant aux élèves qu'aux membres du personnel. Selon les projections, ce nombre devrait doubler d'ici l'année prochaine, témoignant de l'engouement suscité par cette approche pédagogique alliant activité physique et intellectuelle.
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