Un représentant des manifestants a déclaré : "Ça veut dire qu'on a gagné une bataille mais pas la guerre. parce que la guerre elle est bien déclarée et il faut vraiment que les élus du SAGE comprennent qu'on est prêt à travailler avec eux mais avec nos propositions et on avancera."
Un point de désaccord sur l'usage des herbicides
Le nouveau schéma contesté prévoyait d'interdire, à partir de 2029, l'utilisation d'herbicides sur certaines parcelles de cultures de maïs situées dans des zones de captage d'eau. Les agriculteurs mobilisés s'opposent fermement à cette mesure.
"Là on a affaire à des gens du SAGE qui sont des dogmatiques et qui veulent de l'interdiction pure et dure. Voilà, c'est ça la grosse différence. Nous, on est contre l'interdiction", a expliqué un manifestant.
Des positions divergentes entre syndicats agricoles
La Confédération Paysanne, également présente mais à l'écart du mouvement principal, a exprimé son regret face à l'annulation de cette réunion qui visait la protection des ressources en eau.
Un représentant de ce syndicat a souligné : "Dans le liquide des cerveaux de nos enfants, on retrouve des acides trifluoroacétiques qui sont des résidus de pesticides en fait. On le sait qu'il y a un problème avec ça. C'est un scandale à venir. Maintenant, nous, on est pour une interdiction à long terme. Évidemment, il faut un accompagnement."
Michel Demolder, président de la commission locale de l'eau, a quant à lui "regretté que certaines organisations syndicales ne respectent pas le débat démocratique sur les questions d'environnement."
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