Depuis le 17 octobre dernier, les bovins provenant des treize départements touchés par la maladie n’ont plus le droit de circuler sur le territoire.
L’objectif de ces contrôles est donc d’identifier précisément la provenance de chaque animal. « Ce qui va nous intéresser sur ces papiers, c’est la dernière exploitation par laquelle est passé le bovin, car l’animal peut changer d’exploitation entre sa naissance et son départ à l’abattoir », explique Sophie Thomas, cheffe du service santé et protection animale de la DDPP d’Ille-et-Vilaine.
Les transporteurs en première ligne
Malgré la réglementation, certains animaux ont pu être en contact avec des cas positifs. Les transporteurs se retrouvent donc en première ligne des contrôles, notamment sur l’axe Paris–Rennes, véritable porte d’entrée du marché breton. « Quand on charge les bovins et on doit tout vérifier : les signatures, les dates, les documents… Avant, on ne regardait pas forcément le département d’origine », confie un routier.
Situation sanitaire en Bretagne
En Ille-et-Vilaine, quatre cheptels sont actuellement placés sous étroite surveillance. Les enquêtes épidémiologiques ont révélé que certains animaux, originaires de zones proches des secteurs réglementés, sont arrivés en Bretagne après avoir transité par des centres de rassemblement où ils ont été en contact avec des bêtes infectées.
Des contrôles appelés à se poursuivre
Deux camions ont été contrôlés cette nuit-là : aucun n’était en infraction. Les services de l’État restent toutefois vigilants. D’autres opérations de contrôle sont prévues dans les prochains jours dans le département.
Article rédigé par