"C'est une vraie découverte et puis on voit des vitraux de très près et on voit toute l'histoire de ces vitraux", témoigne un visiteur enthousiaste. Un autre ajoute : "Je ne pensais pas voir autant de belles représentations. C'était super."
Un savoir-faire ancestral
Les visiteurs ont pu observer les techniques spécifiques de création des vitraux. "Des fois, il y a des gens qui peignent uniquement les ombres et qui finissent par les traits. Ils font les traits par-dessus. Ce snont les traits qui partent en premier", explique un artisan lors de la démonstration.
L'atelier Henri Helmbold œuvre dans le domaine du vitrail depuis 55 ans. Spécialisé dans la création et la restauration de vitraux pour des édifices religieux et des œuvres d'art, l'entreprise est aujourd'hui dirigée par les deux filles du fondateur, ce dernier ayant pris sa retraite.
Un patrimoine français à préserver
"En France, on a 90 000 m2 de vitraux. On est le seul pays au monde à avoir autant de vitraux. Donc ce qui est important, c'est de conserver ce patrimoine-là. Et aujourd'hui, il se dégrade à une vitesse incroyable", souligne un représentant de l'atelier, mettant en avant l'importance de leur travail de conservation.
La qualité et la durabilité sont au cœur de leur démarche : "Le travail qu'on produit, aujourd'hui, c'est fait pour durer plus de 100 ans, c'est sûr."
Des projets d'avenir
Pour valoriser davantage cet art, l'atelier projette d'ouvrir un musée qui présentera diverses œuvres de cubisme, source d'inspiration pour leurs vitraux. Un financement participatif a été lancé pour concrétiser cette initiative culturelle.
Cette ouverture au public permet de faire découvrir un artisanat d'exception parfois méconnu, comme le confirme un visiteur : "Ce que j'en retiens, c'est que c'est assez exceptionnel. C'est à côté de chez nous, on l'ignorait. C'est aussi pour ça que je me suis déplacé ce matin. C'était pour comprendre un petit peu comment les vitraux pouvaient être conçus, imaginés."
Article rédigé par