La métropole trace les grands axes pour ses transports

La métropole trace les grands axes pour ses transports

Avec une hausse du budget de 7 % par rapport au précédent mandat, Rennes métropole espère accélérer le développement de son réseau. Les coûts de fonctionnement s’élèvent à 1,33 milliard d’euros et les investissements à 522 millions d’euros.

Article publié le : 14 novembre 2025

Thématique : Société

Coup d’accélérateur pour les bus métropolitains

L’offre est renforcée sur les lignes métropolitaines, avec une augmentation de 11 % des services. Les bus seront améliorés et proposeront davantage de places assises. Les habitants des communes périphériques bénéficieront également d’une meilleure desserte : certaines communes, comme Betton, auront des départs toutes les 10 minutes. D’autres verront leur offre de transport augmenter, comme à Bécherel. « En clair, vous allez avoir plus d’offres en journée et davantage de services le week-end, notamment sur les lignes 80 et 82 », précise Matthieu Theurier, vice-président de Rennes métropole en charge des transports.

Accélération du métro

Avec une rame toutes les 1 minute 12, la ligne A accélère la cadence. Les deux lignes circuleront dès 6 h le week-end. Un réaménagement des rames de la ligne B est également prévu pour 2028, afin d’augmenter la capacité de 5 % aux heures de pointe.

Réorganisation des pôles bus à Rennes

La métropole prévoit une restructuration majeure de ses pôles d’échange. « Le pôle République va continuer à s’apaiser et n’accueillera plus que les trambus. Charles-de-Gaulle deviendra un pôle entièrement dédié aux lignes métropolitaines. Le pôle Gare offrira, lui, une connexion avec toutes les Chronostar en plus des deux lignes de métro. On observe également que les pôles Place de Bretagne et Pasteur vont devenir plus importants, tant pour les lignes urbaines que pour les lignes métropolitaines », précise la métropole.

Transition écologique et sécurité renforcée

Dans le cadre de sa politique, Rennes métropole s’engage à déployer une flotte de véhicules « 100 % verts », comprenant des bus fonctionnant au bio-GNV et à l’électricité, ainsi que des vélos en libre-service renouvelés et électriques. La sécurité sera également renforcée, avec le déploiement de 34 agents présents sur le réseau en fin de journée. L’objectif affiché est clair : réduire la place de la voiture au profit des mobilités douces, avec l’ambition d’atteindre 130 millions de voyages d’ici 2032.

Article rédigé par

Raphaèle Tondriaux - Gautier

Journaliste

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