Entre tradition et innovation
Si le RC Vannes reste très attaché à son stade historique de la Rabine, cette délocalisation exceptionnelle a permis de faire rayonner le rugby breton à plus grande échelle. Un fan explique ce sentiment partagé : « C'est la Rabine, c'est trop mythique pour être délocalisé, mais au moins ça fait connaître le rugby breton. »
Un autre supporter ajoute : « Je pense que je préfère quand même la Rabine, l'intimité de la Rabine c'est bien, mais je pense que le public aujourd'hui a fait une bonne première mi-temps. »
Une expérience marquante pour les joueurs
L'impact de cette délocalisation ne s'est pas limité aux tribunes. Les joueurs eux-mêmes ont été impressionnés par l'accueil reçu et l'ambiance du stade. L'un d'eux confie : « Je n'avais pas réalisé à quel point ça pouvait être déstabilisant, surtout cette arrivée en bus, c'est un truc que je vais retenir dans ma carrière, pour le moment c'est un des plus beaux matchs et des plus beaux événements auxquelles j'ai pu participer, donc franchement c'était incroyable. »
Un succès sportif et populaire
Sur le terrain, le RC Vannes s'est imposé 28 à 18, confortant sa position de leader de la Pro D2. Dans l'euphorie de cette victoire, le club avait initialement annoncé 29 850 spectateurs, un chiffre légèrement surestimé. L'affluence officielle a finalement été établie à 28 730 personnes, ce qui représente néanmoins un record pour le club breton.
Un joueur résume parfaitement le sentiment général : « On peut dire qu'ils sont un peu fous ces bretons, mais je pense qu'il y aurait eu 50 000 places, ça aurait pu être rempli, donc c'est incroyable. Bien sûr qu'on a envie que ça arrive une deuxième fois après, ça appartient à la direction, mais en tout cas c'était un super moment, je pense que tout le monde a pris énormément de plaisir et on en redemande bien sûr. »
Cette expérience réussie pourrait ouvrir la voie à d'autres délocalisations dans le futur, tant l'engouement populaire a été au rendez-vous pour cette première au Roazhon Park.
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