L'opposant dénonce ce qu'il perçoit comme une menace pour la patinoire et établit un parallèle avec d'autres projets qu'il estime avoir été bloqués par les écologistes : "Ce qu'on regrette c'est ce qui se passe depuis huit ans. On n'a pas eu le Tour de France alors qu'on sait très bien que madame la Maire aime le vélo, elle voulair le Tour de France mais les écologistes ont dit non. on n'a plus de parking vilaine parce que les écologistes n'en veulent pas, on n'a pas eu de Zénith parce que les écologistes n'en veulent pas, on n'aura pas de safran 2 parce que les écologistes n'en veulent pas, donc les écologistes disent on ferme la patinoire, la patinoire elle fermera, sauf si les rennaises et les rennais se mobilisent maintenant."
Face à ces accusations, la municipalité de Rennes a rapidement réagi en affirmant qu'aucun projet de fermeture n'est à l'ordre du jour. Elle rappelle que le conseil municipal a récemment voté à l'unanimité le renouvellement de la concession de gestion de l'établissement à la société Citedia pour une durée de huit ans.
Charles Compagnon conteste cependant la solidité de cette garantie : "Dans ce contrat, on ne protège pas le sport de glace, on dit juste que c'est un équipement qui doit accueillir du public pour du sport. Le contrat ne protège aucunement la patinoire à partir du moment où les écologistes auront décidé de la fermer."
Cette inquiétude serait partagée par les clubs sportifs et leurs 700 licenciés qui craignent un possible sous-investissement dans l'équipement. Certains redoutent un scénario de "mort lente" de la structure : "et de se donner rendez-vous à la fin de la Délégation de Service Public ou même avant en se disant vous voyez maintenant voilà c'est vétuste il faudrait mettre une énorme somme d'argent pour pouvoir continuer à exploiter l'établissement et du coup voilà maintenant on ferme."
L'avenir de la patinoire rennaise, qui accueille environ 200 000 visiteurs par an, devient ainsi un sujet de débat politique à l'approche des élections municipales, Charles Compagnon agite le spectre de la " fonte des glaces".
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