Le conflit aurait pour origine le refus d'une famille que leur fille soit encadrée par un homme. Face à cette situation, l'équipe enseignante de cette école qui accueille 80 élèves a demandé que l'enfant soit scolarisée dans un autre établissement, une requête que le rectorat n'a pas pu satisfaire sans le consentement de la famille concernée.
Réactions de soutien à l'équipe pédagogique
Les parents d'élèves présents à la manifestation ont exprimé leur solidarité avec l'équipe enseignante. L'un d'entre eux a déclaré : "On a une super équipe enseignante qui fait hyper bien son travail et voilà pour un cas isolé et très grave. On se retrouve dans une situation qui est angoissante pour tout le monde et surtout pour l'équipe."
Un autre manifestant a souligné l'importance des valeurs républicaines : "Il faut qu'on reste tolérant, il faut qu'on reste toujours dans l'esprit de la République. On ne peut pas accepter ce qui se passe. Par rapport à ça, c'est inacceptable. On ne doit pas choisir ses profs selon l'origine ou selon le sexe."
Position du rectorat
Le rectorat d'académie a indiqué avoir "pris la pleine mesure de la situation". La famille impliquée a déjà été convoquée pour un rappel du cadre légal, et une plainte va être déposée au nom de l'institution.
Un représentant du rectorat a expliqué la complexité de la situation : "Il est vrai qu'on ne peut pas expulser cette enfant d'une école, elle n'est pas responsable de la situation par ailleurs et nous avons l'obligation de la scolariser, elle a le droit à l'éducation. Donc il faudra, si elle change d'école, qu'elle soit de toute façon accueillie dans un autre établissement."
Il a également souligné l'importance de poursuivre le dialogue : "C'est pour ça que je pense que le travail de médiation avec la famille par ailleurs doit se poursuivre pour qu'on trouve une solution, la meilleure solution."
Les enseignants de l'école Clôteaux, quant à eux, n'ont pas souhaité s'exprimer publiquement sur cette affaire.
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